Crédit photo : Christophe Lemire
ASCPF : Peux-tu nous dire dans quelle région tu vis et comment tu as connu l’ASCPF ?
Christophe : Je vis dans le sud Vendée proche du marais poitevin. Je connais depuis longtemps l’ASCPF par Gérard Vienne mon beau-père ainsi que François Bel et Pierre Montoya que je connaissais et dont on retrouve leurs photos dans « A jamais vivant », le premier portfolio de l’ASCPF.
C’est la rencontre avec Guy Mallet et Gérard David ainsi que la découverte du forum sur internet qui m’ont fait redécouvrir l’association.
ASCPF : Depuis combien de temps en es-tu membre ?
Christophe : Je me suis d’abord inscrit sur le forum en 2008 puis admis membre en 2011 avec Clément Caiveau comme parrain, un autre vendéen dont j’admire la patience et la connaissance ornithologique.
ASCPF : Que représente l’association pour toi, qu’en attends-tu et en quoi contribues tu à la faire vivre ?
Christophe : L’association est pour moi un moyen de dialogue avec d’autres accros de la nature .Le forum est un bon moyen de faire partager aux autres son travail et de découvrir celui des autres. Cependant il m’est parfois difficile de rester actif sur ce forum surtout quand je suis en déplacement.
ASCPF : Qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui tu te sens bien dans l’association ? Qu’est-ce qui, à tes yeux, est essentiel à préserver ?
Christophe : L’ASCPF, à travers son forum permet un partage .Les critiques sont souvent objectives sans être agressives comme on peut le voir sur certains autres forums de photo.
Il est difficile pour les « provinciaux » de suivre les réunions techniques. J’espère qu’Olivier va pouvoir remettre en service les vidéos des réunions sur le net pour que l’on puisse en profiter.
ASCPF : Qu’aimerais-tu dire qui te semble essentiel pour la vie de l’ASCPF ?
Christophe : Que l’ASCPF reste à la portée de tous, et je dis bravo à ceux qui font vivre l’association à travers les expositions et l’organisation de sorties. J’espère pouvoir un jour avoir le temps d’organiser une rencontre dans mon secteur.
ASCPF : Si tu veux bien, je te propose maintenant de nous présenter ton travail photographique. Depuis combien d’années fais-tu de la photo ? Comment t’est venue cette passion ?
Christophe : J’ai pratiqué la photo depuis très longtemps en argentique avec au début un zenith E et un 400mm Kilfit que Gérard Vienne m’avais donné et que j’avais transformé en « fusil photo » puis quand j’ai commencé à faire du film, j’ai laissé tomber totalement la photo. Ce n’est qu’en 2008 et avec la rencontre de Didier Cantin que j’ai repris cette activité avec un boitier numérique 40D puis 7D et un 300 f/4 racheté a Clément.
ASCPF : Où fais-tu tes photos ? Es-tu un grand voyageur ?
Christophe : Je voyage pas mal par mon métier puisque je suis réalisateur et cameraman sur des documentaires animalier et de voyage, mais durant les tournages je ne fais pas de photos. On ne peut hélas pas faire les deux. C’est donc principalement en dilettante autour de chez moi que je pratique la photo animalière.
ASCPF : As-tu une démarche particulière et que cherches-tu à montrer à travers tes photos ?
Christophe : Je suis un peu un touche à tout et je m’intéresse à toute la vie sauvage du plus petit au plus gros mais j’ai quand même une préférence pour les oiseaux, la Vendée est un bon terrain de jeu pour l’avifaune.
ASCPF : Peux-tu nous présenter 6 photos représentatives de ton travail. Si tu le souhaites, tu peux légender chacune d’elles pour les faire parler.
ASCPF : Pour terminer cette interview, je te propose de poser toi-même la dernière question, celle que tu aurais aimé que je te pose, et d’y répondre.
Christophe à lui même : La photo est-elle le meilleur moyen de faire partager ta passion ?
Je ne suis pas sur, si j’avais eu le talent de dessinateur j’aurai aimé me promener seulement avec des jumelles, un carnet de croquis et un crayon comme Robert Hainard .
ASCPF : Merci Christophe pour cette sympathique interview.
Christophe Lemire