Famille des Lestidae et des Coenagrionidae
Famille des Lestidés
Petite famille par le nombre d’espèces, du moins en Europe, ces demoiselles sont les seules à garder les ailes étalées au repos. Les mâles sont munis à l’extrémité de l’abdomen de fortes pinces. (Longueur de l’abdomen entre 31 et 43 mm)
Leste vert femelle (Leste viridis)
Lestes viridis se reconnait à :
– Ptérostigmas clairs à cadre sombre,
– Pièces anales : bord inférieur clair chez la femelle ; intérieures très courtes et sombres avec crochet blanchâtres à bout noir chez le mâle.
– Thorax de profil avec une pointe verte.
Crédit photo : Loïc de la Rancheraye
Leste barbare (Lestes barbarus)
Lestes barbarus est reconnaissable à :
– Ses ptérostigmas nettement bicolores,
– Son thorax jaune et vert, à bande humérale assez large,
– Pièces anales pour le mâle : intérieures courtes, pointues vers l’extérieur, crochets clairs ; Pour la femelle : Segments S8 et S9, de profil, clairs à sommet vert
Crédit photo : Loïc de la Rancheraye
Agrion à larges pattes ( Platycnemis pennipes )
Platycnemis pennipes (Agrion à larges pattes) est reconnaissable à :
– Ses deux bandes thoraciques,
– Ses tibias dilatés rayés d’une ligne noire,
– Son abdomen blanc à bleu, présentant souvent des traits noirs sur le dos de tous les segments
Crédit photo : Loïc de la Rancheraye
Famille des Coenagrionidés
Grande famille caractérisée, au niveau des ailes, par un quadrilatère très aigu du côté externe. (Longueur de l’abdomen entre 19 et 30 mm)
Agrion jouvencelle femelle (Coenagrion puella)
Coenagion puella (Agrion jouvencelle) est reconnaissable à :
– Ses bandes humérales entières,
– Son segment S2 porte généralement un motif en U parfois en Y
– Les segments S3 à S5 portent généralement une barre noire de profil (cependant, elle peut être absente)
– les segments S8 et S9 sont bleus à motif noir.
– De profil, l’apex a une pointe centrale
Crédit photo : Valérie Bruneau-Querey
Accouplement d’Agrions porte-coupe (Enallagma cyathigerum)
C’est l’accouplement en cœur copulatoire caractéristique de ces espèces, la femelle replie son abdomen afin de faire coïncider son orifice génital, avec l’organe copulateur du mâle (présent sur son deuxième segment).
Crédit photo : Pascale Hervieu