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Bonsoir à tous ! Je suis très heureux de pouvoir me présenter ainsi que de vous faire découvrir une partie de mon travail .
Je m’appelle Cyril BURIEZ , je suis photographe animalier amateur. J’habite au Nord de la métropole lilloise, autant vous dire que juste au dessus, c’est la Belgique ! Si mes premières images remontent à 2012, je me suis vraiment pris au jeu en 2016, lorsque je me suis inscrit à la SAPWS (Société d’Art Photographique de Wervicq Sud), club photo affilié FPF dont je suis à présent le responsable des catégories Nature. Nous concourrons cette année en coupe de France papier et IP.
Le déclic a eu lieu pour moi lors d’un voyage au Spitzberg: des paysages grandioses et une faune extraordinaire ! De retour en France, j’ai voulu poursuivre les photos animalières et je me suis vite heurté à la réalité : ici, les animaux sont beaucoup plus farouches, la lumière peut être plus compliquée et il est plus difficile d’émouvoir avec un foulque macroule qu’avec un ours polaire !!
Aussi, j’essaie de mettre en valeur la nature présente à notre porte, et plus particulièrement les oiseaux. Cependant , je suis comme tout le monde : quand j’ai la chance de pouvoir voyager, je me laisse séduire par la faune locale, et ne rechigne pas à photographier les lions !
Depuis mon affût flottant ou derrière un filet, j’aime photographier sous la belle lumière du matin les espèces communes, presque banales : Grèbe huppé, Grand Cormoran, Cygne tuberculé… ils méritent eux aussi, d’être mis en lumière !
Je saisis toutes les opportunités pour photographier les espèces qui nous entourent et poursuis cette démarche durant mes séjours estivaux en montagne.
Pas forcément besoin de parcourir le monde, toute la beauté de la nature est là, devant nous ! C’est bien la vocation première de mes photos : se laisser enchanter par notre environnement proche pour apprendre à l’aimer et mieux le respecter.
Je vous propose ce soir une première image, assez ancienne puis qu’elle date de 2016 : c’est notre second séjour au Spitzberg et je commence doucement à savoir à quoi servent tous ces boutons sur mon appareil photo! Cette image a été retenue au festival de l’oiseau en 2019 dans la catégorie l’oiseau dans son environnement et marque pour moi le début de l’aventure photographique.
Je dois finaliser ma sélection que je vous soumettrai demain ou mercredi au plus tard.
Bonne soirée à tous !
Cyril
Juillet 2019 : J’ai passé de longue minute en compagnie de ce chevalier guignette en train de manger. J’étais à quelques mètres de lui, dans mon affût flottant et il n’était donc pas du tout inquiété par ma présence.
Août 2019: j’ai appelé cette image « Magic Light ». Elle fait partie du best of du festiphoto de Rambouillet 2021 et était dans la sélection du festival de l’oiseau 2020 (catégorie vision artistique de l’oiseau). Je suis dans mon affût flottant dans ma rivière préférée (La Lys, frontière naturelle franco-belge)et je repère cette zone de flare magnifique… Tellement belle que je me dis qu’il serait de bon ton qu’un oiseau se pointe… Ma patience a été récompensée par le passage de ce grèbe huppé, impassible…
Février 2020 : « Quelques pas de danse ». Dans un style assez différent, qui me correspond un peu moins, voici un goéland leucophée photographié en Algarve lors d’un voyage ornitho au Portugal. C’était juste avant le confinement … Je vous présente cette image car, bien qu’elle ne soit pas parmi mes favorites, elle m’a valu un diplôme « zoologie » (!!) dans le cadre des concours nature 2021 de la FPF. Je suis allongé dans le sable, appareil posé sur mon bean bag, et je scrute ce goéland qui barbote. Lors de son envole, la position de ses ailes et ce petit saut lui donne des allures de danseuse…
Juin 2020. Un simple grèbe huppé pris à contre jour, avec les couleurs incroyables du matin. Je suis toujours dans mon affût flottant sur la Lys, ce grèbe m’est passé juste sous le nez. J’ai un faible pour les images avec beaucoup de flare…
Juillet 2020 : « Duo d’or ». Je suis cette fois caché derrière mon filet, au bord d’un plan d’eau, les jambes dans la vase et l’appareil photo posé sur mon beanbag, sur la berge, à ras de l’eau. Je prends les photos au live View pour ne pas me défoncer les vertèbres. J’ai repéré ce plan d’eau avec mon ami Ludo Joncquiert : il est particulièrement intéressant le matin car on arrive à se mettre face au levé du soleil. Les cygnes sont à la toilette. Une grosse sous-exposition et une balance des blancs très chaude pour mettre la scène en lumière.
Octobre 2020 : « Brûme sur Lys ». Le foulque macroule s’éveille et se secoue les plumes ! Toujours depuis mon affût flottant, la lumière ce matin là est très douce, les lumières pastelles donnent une sensation d’aquarelle. Un style d’image que j’apprécie également de faire : l’oiseau dans son environnement.
Novembre 2020 : Le foulque macroule dans une ambiance automnale . Quel est le sujet ? l’oiseau ou l’environnement ? un peu les deux…
Janvier 2021 : Les premières neiges (et les seules de cette année). Photo de fainéant : je suis dans mon salon bien au chaud et je photographie à travers la fenêtre ce rouge gorge posé sur mon salon de jardin enneigé… Ambiance minimaliste…
Avril 2021 : « c’est le défilé ». Je suis dans un lac de la métropole lilloise, en affût flottant . Les cygnes y sont nombreux. Un alignement au loin m’interpelle… le fond sombre fait par la végétation est parfait pour les cygnes.
Août 2021 : Un peu de macro quand même ! Parc du Mercantour. Pendant les vacances, les abeilles continuent de bosser ! (et moi de prendre des images …) Premier plan assuré par un gros caillou que je tiens de la main gauche, afin de noyer le bas de l’image dans un bleu vaporeux.
Août 2021 : Parc du mercantour. Appareil photo posé sur le bean bag , au sol afin d’avoir un premier plan avec les herbes. Un approche lente m’a permis de tirer le portrait de cette marmotte.
Septembre 2021 : Lors du Festiphoto de Rambouillet, avec l’aide de Bernard Deman, je profite de mon séjour pour aller au cerf! Deux sorties du matin et deux du soir durant le festival, l’une d’elle a été payante… Ce cerf nous a repéré et s’approche à 15 mètres pour mieux comprendre ce qui cache sous les arbres…
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