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Étiqueté : geyagae
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25 janvier 2021 à 9 h 42 min #23009
Ce fil est consacré aux échanges avec Fabrice Milochau qui sera l’invité de notre séance technique de février. Fabrice étant en déplacement à l’heure où je crée ce fil, passera par là, dès son retour et vous pourrez échanger avec lui avant et après la ST.
Pascale
28 janvier 2021 à 17 h 34 min #23023Bonjour à tous,
Ravi de partager avec vous, une fois n’est pas coutume à l’ASCPF, pour parler de paysages…!
S’agissant de mes médailles et hautes distinctions, je vous invite à consulter mon site, ce sera plus simple -))http://www.fabrice-milochau.eu/
Pour résumer, je dirais simplement que je suis un arpenteur de paysages et de nature la plus sauvage possible depuis plus de 20 ans. J’ai essentiellement travaillé dans le monde de la presse magazine et suis l’auteur d’une 15zaine de livres. J’accompagne également des safaris-photos dans différents pays du monde avec Objectif Nature, et j’ai développé une approche d’art contemporain (sculptures photographiques) via mes photographies…
Voici ce que je peux vous dire de ma démarche de photographe :
Un paysage nous apprend bien davantage sur notre imaginaire que sur la configuration d’un lieu ; à travers lui s’entame un grand voyage intérieur. Souvent je me suis entendu dire que mes photographies étaient dépaysantes, qu’elles évoquaient d’autres latitudes d’autres mondes. Instinctivement, c’est vrai, j’ai toujours recherché l’ailleurs : la plupart du temps je le vois et le ressens presque partout. Une sorte de prédisposition à oublier où je suis et ce qui devrait m’être familier. Je m’ouvre systématiquement à la découverte.
Pour moi, l’essentiel n’est pas dans l’anticipation et sa cohorte de repérages, mais dans l’ouverture d’esprit ; le regard qui se pose, la symbiose avec l’environnement, le plaisir d’être là, au présent, comptent davantage que mon projet final. J’avance d’un pas tranquille, attentif à chaque rayon de lumière, à chaque scène qui s’offre à moi. Mes photographies ne sont pas le fruit de ma volonté, elles me sont proposées par la nature, offertes par le hasard. Rien n’est sure. Le moment vécu prend le pas sur la garantie du résultat…
Cette approche est une source intarissable d’émotions car elle s’ancre profondément dans l’instant ; ce qui est ressenti l’est sans détours, sans artifices. Les sentiments n’en sont que plus vifs, plus acérés. Ils naissent d’une ombre, d’un souffle, d’une perspective ; ce ne sont plus les mots, la géographie oules concepts qui déclenchent nos sensations comme des processus attendus, mais la simple vérité des sens. J’espère alors que ce qui sera intensément vécu sera intensément ressenti par le spectateur. Cet exercice mène à un dépaysement systématique car je ne cherche jamais à illustrer ce que l’on s’attend à voir ; la région et ses stéréotypes sont oubliés, les paysages que je découvre n’ont plus aucune nationalité. Pour voir l’ailleurs, il faut être nulle part.
Chacun de nous entretient sa propre perception du monde, à travers le filtre de ses sensations, de son éducation, de sa culture ; photographier est incontestablement un acte subjectif et créateur. Mais c’est aussi, et surtout, un acte de partage ; on peut partager ses joies et sa mélancolie, comme livrer ses rêves ou ses convictions. C’est le sens de mes photographies : une contemplation admirative de ces équilibres subtils entre ciel et terre, et une invitation militante, un plaidoyer passionnel pour ces paysages sauvages que j’aime tant.
Il ne s’agit pas simplement de proposer de belles images, mais de projeter le spectateur dans ses propres émotions, de montrer ces instants et ces détails particuliers qui engendrent le mystère, font appel aux arcanes de notre inconscient et inscrivent nos rêves dans une réalité contemporaine. Un regard différent sur la nature, un regard de photographe certes, mais qui suggère une deuxième lecture de ces paysages, comme une porte ouverte sur un monde oublié, caché au plus profond de nos inconscients, un royaume extravagant propice à tous les enchantements…
La photographie est rarement perçue comme un art, en particulier la photo couleur : elle est si proche du réel que nous avons l’impression que c’est simplement le réel. Le noir et blanc gomme cette dimension colorée et devient naturellement différent de la réalité ; on admet donc plus volontiers qu’il puisse être « artistique » et transcender le quotidien. La couleur s’avère pourtant un magnifique outil créatif ; c’est un langage en soi, une faiseuse de rêve tout autant qu’un stimulant émotionnel. Certes, elle décore, elle enjolive, elle distrait à l’occasion, mais fait aussi bien davantage : la couleur va au-delà de la forme, elle l’habille, la modèle, la rend agissante. C’est une vibration. Dans certains contextes, elle baigne toute chose, même l’air !
28 janvier 2021 à 17 h 38 min #23024Bretagne celtique…
La fascination vient parfois d’un sujet centrale, notamment en forêt, mais cette composition nécessite un sujet principal fort, souvent emprunt d’une certaine symétrie, comme cette roche sacrée.
Ce cas de figure reste cependant assez rare et transgressif, car échappant à la traditionnelle règle des tiers.
A noter que le contraste des éléments/matières (végétal-minéral) est toujours intéressant à exploiter pour faire exister un sujet ; la vibration n’est pas la même, et cette « énergie » passe dans l’image…
29 janvier 2021 à 0 h 00 min #23026Bonsoir Fabrice,
Ton fil commence par une superbe photo et un texte qui te caractérise bien ! Tout cela met bien l’eau à la bouche et on est impatient d’aller plus loin !
Loïc
29 janvier 2021 à 11 h 08 min #23027Au moins 20 ans que je suis Fabrice Je dois avoir un de ses tout premier livre…
Bon, ça promet une belle séance.
29 janvier 2021 à 21 h 21 min #23034Diapo – Jura
Cette photo est assez ancienne, mais illustre bien la façon dont un site peut être mis en scène par le photographe. Une petite cabane, au bord d’un lac gelé, prend tout à coup un air de Grand Nord canadien en étant placée dans cet entrelacs de branches ; ce rideau en premier plan apporte un effet de nature sauvage, de foret dense, qui dépayse complétement le spectateur… Ce petit jeu ne marche qu’avec la participation de la lumière du soir qui cible une partie seulement des arbres, ce qui aide à différencier clairement les plans ; sans cela, l’image serait très brouillonne , limite illisible.
31 janvier 2021 à 0 h 19 min #23055Une photo volée, sur les rives de la mer morte où une jordanienne contemplait l’horizon…
L’espace est l’une des clefs du paysages ; laisser le vide respirer, ne pas combler à tout prix.1 février 2021 à 9 h 51 min #23060Bonjour Fabrice,
La photo de paysage est un art difficile pour lequel je ne suis pas très douée et pourtant, j’aimerais pouvoir donner de l’émotion avec de belles images de paysages sublimes au milieu desquels j’éprouve de fortes sensations… je ne sais pas faire !
Alors, la lecture que tu nous donnes de tes images aide aussi à comprendre comment tu les composes et finalement, je pense que je devrais apprendre beaucoup de ton expérience. Tes 3 photos sont très différentes, j’aime beaucoup la 2ème et la 3ème.
Merci pour ce partage.
Pascale
1 février 2021 à 9 h 53 min #23061Bonjour Fabrice,
la lumière tamisée de la 2eme photo est superbe. Les branchages offrent la possibilité de faire naviguer notre imagination.
Quand à cette dernière j’aime tout particulièrement la douceur des couleurs et la simplicité de la photo !
Loïc
1 février 2021 à 12 h 38 min #23070Bonjour Fabrice.
J’apprécie beaucoup ton point de vue sur la photo de paysage et suis particulièrement sensible à ton avis sur la couleur et le noir&blanc. Il ne me reste plus qu’à aller voir ton site internet et attendre impatiemment la prochaine séance technique.
Maggy
1 février 2021 à 20 h 43 min #23074Bonjour, et merci pour ces premiers commentaires de membres téméraires qui osent s’intéresser aux paysages dans ce fief de l’animalier …-)) !
A propos d’animaux, voici une photographie des plaines de l’Okavango où les éléphants vont boire en processions le soir venu. Le paysages, les animaux, la flore, le ciel, tout cela n’est qu’une segmentation artificielle et parfois néfaste qui rompt le lien universel qui unit « toutes choses » dans la Nature ; faire une photo de paysage, c’est aussi témoigner le plus souvent possible de cette unité primordiale.
De ce point de vue, les chapelles photographiques sont dérisoires et souvent un peu ridicules, entre aficionados de telle ou telle spécialités… Le fossé ne se creuse qu’en terme de motivations personnelles, c’est vrai, mais aussi et surtout de particularités techniques (matériel, connaissances empiriques) : c’est à ce niveau qu’il est important de construire des passerelles entre les photographes et leurs savoirs, pour que chacun d’entre nous (les photographes-Nature) puisse ouvrir sa conscience à l’ensemble, au delà du particulier…
2 février 2021 à 9 h 26 min #23077Bonjour Fabrice,
« faire une photo de paysage, c’est aussi témoigner le plus souvent possible de cette unité primordiale »
Je suis totalement d’accord avec ce point de vue. L’animal n’est rien sans son environnement, et l’environnement est en partie façonné par l’animal.
Comprendre l’animal, c’est s’intéresser à son environnement et pouvoir rendre cela en photo, apprendre à lire le paysage fait aussi partie de la démarche. Cette photo est magnifique !
Pascale
2 février 2021 à 10 h 15 min #23078Bonjour Fabrice,
Ton message m’a amusé car nous sommes dans l’association en pleine discussion sur l’animal, la nature … et l’orientation de l’association.
C’est d’ailleurs une tendance assez forte actuellement de s’écarter de l’animal pour le saisir avec un environnement de plus en plus large.
On essaye de faire ressortir les ambiances plus que les sujets. Cette dernière photo est superbe et elle pousse à la rêverie.
Loïc
2 février 2021 à 10 h 35 min #23086Une approche différente intéressante.
2 février 2021 à 19 h 40 min #23115Restons au Botswana, avec cette photo de « logique animalière inversée »…
Comme vous le voyez, les animaux sont flous et constituent une partie de l’arrière-plan, tandis que l’arbre mort est en vedette. Habituellement on aurait plutôt cherché l’inverse. Mais en fait, cette composition met tout le monde en valeur, même les éléments flous, tout en attirant l’attention sur cet arbre qui aurait pu passer inaperçu ; c’est cette approche décalée qu’il faut tenter de cultiver et développer lorsque l’on intègre le facteur paysage dans son travail photographique. Inverser parfois la logique des choses, remettre en question son schéma habituel pour s’ouvrir à des prises de conscience différentes et plus larges… Et ce, toujours dans la perspective d’observer et témoigner de l’ensemble d’une scène.
3 février 2021 à 11 h 19 min #23117Bonjour Fabrice, j’arrive sur ce fil avec quelques jours de retard pour cause de grosse actualité familiale.
Bravo pour ces photos diversifiées, avec toujours une lumière transcendante et la mise en valeur de la nature, ce qui est également ce que j’aime faire.
J’attends avec impatience ton intervention lors de notre séance technique de la semaine prochaine !
JP
3 février 2021 à 14 h 20 min #23118Bonjour Fabrice
Quant à moi j’aime beaucoup ton idée d inverser les sujets !
Mes photos préférées vont vers celles de l’ Afrique .
Superbe Okavango !
A bientôt lors de la séance technique.
Corinne
3 février 2021 à 14 h 34 min #23119Bonjour Fabrice
Cette dernière photo me plait beaucoup et effectivement, cet arbre est un élément fort de la composition et n’empêche en rien la vision totale du lieu y compris des animaux qui en constituent un élément important bien qu’ils ne soient pas le sujet prioritaire de l’image. La netteté sur les animaux n’aurait sans doute pas donné autant de force à cette photo.
Pascale
4 février 2021 à 0 h 35 min #23121Un peu de montagne, avec juste le plaisir de contempler …
Le très grand angle est indispensable, et puis utiliser les couleurs pour jalonner le paysage, induire la profondeur.
Ps : ne pas negliger le format verticale ! ce dont les fabricants de boitier devraient se souvenir ! (orientation écran)
5 février 2021 à 9 h 51 min #23125Bonjour Fabrice
Effectivement, le format vertical n’est pas souvent utilisé. Je le constate en macro par exemple où beaucoup de photographes préfèrent en général cadrer au format horizontal alors que le vertical se prête mieux aux sujets photographiés (ex : une fleur). Mais c’est vrai aussi qu’à l’écran, les images sont plus difficiles à lire puisqu’elles sont présentées plus petites ou alors incomplètes (il faut faire jouer l’ascenseur) comme avec ta photo sur mon écran de portable… la vue d’ensemble est perdue.
Ce qui est amusant dans ta photo, c’est qu’elle n’est composée d’éléments qui se placent tous dans des triangles. Je le vois bien ici, mais je ne suis pas sûre que je l’aurais vu si j’avais été à ta place de photographe. Peux-tu nous expliquer comment tu appréhendes un paysage et comment tu fais tes choix pour composer tes photos ?
Merci. Bonne journée.
Pascale5 février 2021 à 10 h 15 min #23128Bonjour Fabrice et Pascale,
Pascale, je trouve ta remarque très intéressante et je n’aurais surement pas remarqué ces triangles.
Je ne saurai dire si cela apporte quelque chose à la photo.
Sur la photo précédente, l’arbre et les éléphants que j’apprécie beaucoup, je pense que l’endroit où se trouve les animaux est primordial. Ils seraient sur la droite de l’arbre et le trajet de l’œil tombant en premier sur une zone floue aurait rendu un effet très différent !
Loïc
5 février 2021 à 11 h 43 min #23129J’aime bien cette petite dernière.
La couleur des rochers conduit l’oeil vers les cabanes, un sens de lecture bien sympa.
6 février 2021 à 19 h 27 min #23139Pascale,
ta question est très vaste ; en soi, c’est l’objet de tout un livre (« les secrets de la photo de paysage » ed Eyrolles par exemple…).
Les choix relèvent du cas par cas, mais c’est avant tout une question de feeling et d’éléments forts dans la situation : il y a toujours un élément déclencheur, parfois c’est le ciel, un arbre, une composition graphique, une lumière… ensuite c’est une analyse immédiate des plans et de leur organisation, la c’est une question d’équilibre, d’harmonie. Ce que tu a vu avec les triangles est ici un jeu de pointes en fait : pointes qui répètent le motif d’une montagne, comme une répétition symbolique qui ne cesse d’élever le regard vers le haut…
Ce que je déplore avec le format vertical c’est que les boitiers ne font souvent pas pivoter l’écran dans ce sens : une hérésie à mes yeux, qui sabote littéralement ce type de cadrage… Nikon ou Sony par exemple sont nuls dans ce domaine avec leur écrans sur charnières dignes de l’age de pierre…bref….
Il n’en reste pas moins que l’art de la composition est le nerf de la guerre en matière de paysages ; on peut se foutre de l’exposition en faisant des Raw passables ou insipides qui seront rattrapés en post traitement, mais le cadrage lui fait toute la différence entre deux photographes…
On reparlera de tout ça en live avec plaisir !
6 février 2021 à 19 h 55 min #23141Retour en forêt, l’un de mes milieux fétiches, avec l’exploitation du format carré.
Il s’agit d’une photo argentique, en traitement croisé, recadrée en carré. J’aime beaucoup cette référence au 6×6, qui apporte à la fois une dimension vintage, artistique et surtout une assise particulière du paysage… c’est comme si la composition (lorsqu’elle est réussit) était encore plus parfaite. Ici je tenais à faire une référence assumée à la peinture.
Le coté verdâtre colle bien avec le milieu forestier et la gamme des contrastes, qui va du subtile au fort, fait tout l’intérêt de cette photographie. Ici, l’air est palpable grâce à la brume et donne une vrai matière au vide qui du coup semble animé… Cette photo n’est jamais figée ou inerte, elle vibre en permanence : c’est un peu le Graal d’une photo de paysage, et ce qu’il faut s’efforcer d’atteindre. Ceci ne veut pas dire qu’elle est magnifique aux yeux de tout le monde, mais que ceux qui vont l’aimer ne vont jamais s’en lasser.
8 février 2021 à 10 h 45 min #23142Fabrice bonjour,
Tu nous fait partager tes connaissances et tes photos avec des ambiances, lumières, traitements… permettant à chacun d’intérioriser et
de s’approprier le paysage que tu nous propose, merci pour ces instants !
Serge
9 février 2021 à 9 h 07 min #23186Bonjour
Il est tout aussi agréable de regarder ces images que de lire ces lignes qui les accompagnent. Deux talents fort complémentaires…Bravo
Marc
9 février 2021 à 10 h 45 min #23187Bonjour Fabrice
On dit souvent qu’une fois qu’une photo est publiée elle appartient au public, dans le sens où chacun en fait ce qu’il veut et l’interprète selon sa sensibilité. Le fait que tu nous livres aussi ton analyse de chaque image permet de nourrir aussi notre réflexion en nous proposant un autre point de vue et en nous permettant de comprendre ton intention. Je trouve cette démarche très intéressante car effectivement, mon point de vue personnel ne m’aurait pas toujours permis de comprendre tes images. Peut-être ne me serais-je pas arrêtée sur cette dernière photo sans ton interprétation. Mais du coup, je vois comment est habité le vide auquel tu fais référence et moi, j’y vois surtout un dégradé de graphisme qui va du « fort » au « très subtile » qu’on pourrait interpréter comme une « poussée de vie ascendante très enracinée au sol », pour faire référence au symbolisme dont tu parles dans ta réponse à ma remarque précédente. On est bien dans le monde vivant là aussi !
Merci.
PascalePS – je te passe le bonjour de la part de Serge Halleguen qui est privé d’ordinateur depuis quelques temps mais qui semble bien te connaître.
9 février 2021 à 15 h 37 min #23193Bonjour,
Merci pour le bonjour de Serge H, qui est en effet un homme délicieux.
L’interprétation du spectateur est au final la seule qui va rester ; elle est parfois en adéquation avec celle du photographe, parfois non. De cette « peur » nait des légendes photos ou des explications à rallonge de la part de certains photographes, mais la plupart se contentent de donner un titre à leur image. La notion de titre est importante car c’est le seul moyen d’orienter le ressenti ou l’interprétation d’une photo à long terme. C’est aussi un test simple pour le photographe lui-même : on peut avoir beaucoup de mal à trouver un titre « original » lorsque l’on ne sait pas trop soi-même pourquoi on a pris telle ou telle photo… Aussi la gymnastique du titre permet à l’auteur de s’interroger sur sa propre démarche, et de constater à l’occasion le vide intersidéral associé à une image -)) Rassurez-vous cela nous arrive à tous. Mais ce qui est intéressant c’est que cela peut nous inciter à une certaine introspection, à réfléchir davantage au sens de notre démarche photographique, et peut-être à commencer d’en construire une…
– Genèse – © f milochau
9 février 2021 à 17 h 18 min #23194J’aime bien cette petite dernière et celle des arbres : pleine de douceur…
10 février 2021 à 18 h 51 min #23240Parmi les dernières, j’apprécie plus particulièrement celle avec ses multiples triangles (bravo !) et celle toute en douceur dans le sous-bois
A demain soir !
JP
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