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Le gagnant du 1 er thème : Michel Vincent
Cette image à été prise fin Novembre 2014 lorsque l’écureuil fait ses provision pour l’hiver. j’ai créer un chemin à l’aide d’une branche pour obliger l’écureuil à sauter d’un point precis car je devais travailler en mise au point manuelle
il m’a fallut pas loin de 1000 photos pour avoir un résultat qui soit potable ….(bref ce n’est pas la photo la plus facile que j’ai réalisée
Au fait le fond couleur bonbon acidulé c’est un Néflier dans sa belle couleur automnale.Nikon D4 couplé au 200 mm F2 – trépied – télécommande à distance – 1/3200 s à F2,2 et 4500 iso
Le gagnant du 2 ème thème : Martin Goblet
La photo a été prise dans le jardin derrière la maison. Fin de l’hivers, les tritons sortent de leur léthargie et commencent à chercher de la nourriture. Ce jour, c’était l’effervescence, car on avait trouvé 3 espèces différentes sur moins de 100m² : alpestre, ponctué et palmé.
Cela ne s’est malheureusement plus jamais reproduit.Canon EOS 30D, Canon EF 100 mm/2.8 macro, F16 1/100s ISO 200.
Le gagnant du 3 ème thème « de l’eau » Guy Mallet.
Cette photo a été réalisée à l’affût dans le lit de la Nartuby en Provence vers la fin février 2016. A cette période les Cincles reconstruisent leur nid en prélevant des mousses dans fond de la rivière.
Celui-ci parcourait un lit de galets peu profond et le courant le submergeant tout juste le drapait entièrement donnant l’illusion d’un habit de glace.D3S+Nikkor 600-F4+multi 1.4 à F6.3 – 1/2000ème, trépied.
Le gagnant du 4 ème thème « macro » : Henri Willem
Le sphinx déroule sa trompe pour butiner les vipérines, prise de vue en juillet en garrigue.
Pentax K5 avec Sigma Apo Macro 80-200 /2,8 400 Iso, F 6,3, 1/100
Le gagnant du thème 5 : Olivier Pellegri
fin août.
Je suis en affût sous mon filet, les chaumes sont encore blancs: c’est l’heure entre gris clair et gris foncé.
Je sais qu’elle passera sur le dos du champ au loin. Je l’ai déjà vu plusieurs fois à cette heure matinale revenir de la ferme par cette petite crête.
Que va-t-elle faire là-bas ? sans doute glaner quelque nourriture facile dans le compost ou un rongeur malhabile se croyant à l’abri de ses crocs chez les hommes.Le bois qui est derrière moi abrite ses jeunes de l’année que j’ai pu photographier en mai. Ils sont maintenant grands mais n’osent pas encore la suivre jusque-là.
Je vois de temps à temps leurs oreilles pointus à la lisière.
Voilà 3 bonnes semaines que je suis là presque un matin sur deux. Mon patron a dû noter ma mine fatiguée, surmenage doit-il penser…Le soleil pointe ses premiers rayons roses et je vois cette silhouette familière déambuler sur la crête. Mais alors qu’habituellement elle file sur ma droite le long de la haie qui revient vers le bois, à ma grande surprise ce matin-là elle obliquera vers moi à travers les chaumes !
Que me vaut cette imprudence notable? Circuler à découvert n’est pas dans les habitudes du renard.
Je ne crache pas sur l’opportunité offerte et retient ma respiration (comme si cela pouvait aider à quelque chose !).
Elle passera à portée de mon objectif daignant me gratifier de quelques poses dans sa course, seuls moments exploitables tant la lumière est faible.
Moments inoubliables de proximité qui font voler en éclat les longues matinées d’attentes infructueuses.
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