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généralement les individus blancs se positionnent sur des inflorescences blanches, les jaunes sur des jaunes… les femelles adultes sont capables de modifier leurs couleurs de base en fonction de leur environnement. Cette transformation n’est pas immédiate elle peut prendre plusieurs jours. La couleur jaune est liée au transfert d’un colorant jaune liquide des couches internes des téguments, vers les couches superficielles. Pour obtenir une couleur blanche, le pigment est à nouveau transféré à l’intérieur du corps, de sorte que les glandes chromatiques remplies de gualine (une protéine métabolique), redeviennent visibles. Si l’araignée reste longtemps sur un support blanc, le colorant jaune est excrété par les selles. Cela explique les difficultés qu’ont les araignées à redevenir jaune quand elle ont pris une livrée immaculée. Le changement de coloration est provoqué par la vue. Si on recouvre les yeux d’une araignée de peinture noire elle devient incapable de changer de couleur.
sources « guide photo des araignées et arachnides d’Europe » des éditions Delachaux et Niestlé
Bonjour Pascale,
JH Fabre est un entomologiste extraordinaire, il est est vraiment passionnant à lire. Si tu es vraiment intéressée, je peux te mettre les livres de coté.
Tu me diras
Amicalement,
Arnaud
Bonjour Loïc
Merci pour tes compliments, je suis heureux que mes photos te plaisent, je suis quelqu’un d’assez peu sur de lui et je remet tout le temps mon travail en question!
amicalement,
Arnaud
Ascalaphe souffré, Libelloides coccajus
Un insecte classé dans la famille des Névroptères, ce n’est ni un papillon, ni une libellule comme sont nom scientifique pourrait laisser croire.
Azuré de la bugrane, Polyommatus icarus
Une proxi que j’aime beaucoup, j’ai d’abord réalisé des photos du papillon couvert de rosée puis je me suis éloigné
Criquet, espèce non déterminée
j’ai appelé cette photo « cache cache »
Empuse pennée, Empusa pennata
je trouve cette insecte particulièrement spectaculaire. quel regard!
Frelons européens, Vespa crabro
une photo qui prouve que le nid grouillait d’activité, je suis assez fasciné par ces insectes mal aimés, j’espère pouvoir, un jour, leurs dédier une exposition.
Une photo d’une espèce de Narcisse miniature réalisée dans les hauteurs de la montagne Sainte Victoire. Elle a été faite avec une optique que j’affectionne, mais dont j’ai me séparer, le 200mm qui ouvre à 2 de chez Nikon, une optique exceptionnel pour la proxi
Bonjour,
je m’appelle Arnaud, j’ai 56 ans, je suis originaire de Normandie, depuis mon plus jeune âge je suis passionné par la nature et le vivant, j’ai appris à connaitre cette nature en suivant mon oncle à travers les forêts et les marais. Gamin je passais toutes mes vacances chez mes grands parents entre campagne et bord de mer avec entre deux une bande de marais. C’est là que je passais la majorité de mon temps à pêcher des épinoches que j’élevais ensuite en aquarium mais aussi à observer les amphibiens, les nombreux insectes terrestres et aquatiques et surtout les couleuvres à collier qui étaient assez nombreuses à l’époques.
Vers l’âge de 16 ans j’ai commencer à piquer l’olympus OM2n de mon père sur lequel j’ai monter un chouette télé zuyko 400/6,3 que je m’était payé d’occasion avec mes premiers salaires d’apprenti, avec j’ai commencer à photographier des passereaux comme des mésanges et des chardonnerets. Ainsi j’ai fait mes premières diapo, c’était magique! Parallèlement à ça, un copain qui tenait un magasin de matériel photo me prêtait un 50 mm macro avec lequel je photographiais mes Cichlidés (poissons) du lac Tanganyika, je pense que c’est de là que me vient ma passion pour la macrophotographie.
Quelques années plus tard alors que je pratiquais le ball trap de compétition, un incident de parcours de vie est venu mettre un terme à cette carrière de tireur sportif, j’ai alors échanger, avec un ami, mon fusil de complétion contre un Nikon F4s et un 300/2,8 avec lesquels je me suis attaquer à la photographie de grands mammifères. Puis rapidement j’ai investi dans un 100 macro et un flash annulaire avec lesquels j’ai parcouru les coteaux calcaires et les zones humides de Normandie pour y photographier les orchidée et les insectes, toujours en support diapo.
Puis est arrivé le numérique, j’ai alors pu disposé grâce à un ami, commercial chez Nikon France d’un boitier D1 de réforme, là, ce fut un second souffle, les diapos et leurs développements qui coutaient un bras, c’était fini. le numérique m’a permis de réalisé plus d’essais avec des échecs et quelques réussites. Puis j’ai évoluer avec les différent boitiers pro de chez Nikon avec toujours, ce que j’appelle avec un wagon de retard, quand le D3 est sorti je suis passer au D2x puis ainsi de suite, économiquement je m’y retrouvais.
Voilà pour le matériel, pour la photographie pure, j’aime travailler à grande ouverture, avec des faibles profondeurs de champs, je sais que ça peut être casse gueule mais les résultats sont assez plaisant. Je travail la majorité du temps le matin très tôt, je suis sur le terrain lorsqu’il fait encore nuit, je cherche mes sujets à la lampe frontale. Ensuite j’attend la lumière du soleil, j’aime travailler avec la rosée du matin. Même en été les insectes sont paralysé par cette dernière, j’ai ainsi le temps de leurs tirer le portrait sous toute les coutures.
J’ai eu la chance, pendant quelques années de développer un partenariat avec le service des espaces naturels sensibles du conseil départemental de l’Eure qui m’a permis d’avoir accès à une plaine alluviale de plusieurs centaines d’hectares sur l’estuaire de la seine sud, grâce à cela j’ai commencer à exposer dans des médiathèques avec comme thème les zones humides. Lors de ces expos j’aime beaucoup recevoir les scolaires, c’est tellement intéressant de leurs présenter les petites bêtes qui fréquentent ces étendues qui me sont chères. J’ai aussi organiser des stages de macrophotographie sur le terrain pour un amis qui possède un magasin de vente de matériel photo.
Voilà, ce que j’aime avant tout c’est le terrain, ce que par contre je déteste dans le numérique c’est le post traitement, je suis avant tout un photographe passionné de nature, pas un informaticien (rires), si j’était riche je ferai travailler mes fichiers par un professionnel (à nouveau rires).
Depuis deux ans maintenant j’habite dans les Hautes Pyrénées à cinq minutes du lac de Puydarrieux où stationnent, en hiver, des grues cendrées et nombres d’oiseaux migrateurs. Je me suis aussi investi dans le milieu associatif en devenant bénévole et membre du conseil d’administration de la Maison de la Nature et de l’environnement 65.
Depuis quelques temps je suis amis Facebook avec Olivier Hervieu qui m’a invité à une réunion technique de l’association, j’ai beaucoup apprécié ce moment de partage très intéressant. Suite à cela j’ai demander à Olivier s’il aimerai être mon parrain afin de candidater pour devenir membre de l’ASCPF. J’espère grâce à cela faire de nouvelles rencontres et ainsi progresser dans ma démarche photographique.
Amicalement,
Arnaud
Frelon européen, Vespa crabro
Photo réalisée au pied de la montagne sainte victoire dans les Bouches du Rhône. J’ai fais cette photo en sous bois avec un boitier Nikon D800E et un 200/4 macro sur lequel était monté quatre têtes flash SB-R 200, j’ai aussi utiliser un pied gitzo sur lequel j’ai fixer un petit coussin, je m’en sert juste de support, cela me permet garder plus souplesse d’utilisation qu’avec un rotule.
Le premier jour je me suis fais piquer à la tête, le frelon n’aime pas les coups de flash, ça les a un peu exités, j’ai laisser le matériel sur place et je me suis éloigné d’une vingtaine de mètres. Quand ils ont été calmés, je suis retourné chercher le matériel. Les jours suivants j’y suis retourné avec un bob, j’avais la tête juste sur leur trajectoire, je les sentais venir taper sur le bob mais résultat, zéro piqure! Je dois avouer que de toutes les photos que j’ai pu faire celle là est dans mon top 3!
Azuré de la bugrane, Polyommatus icarus
Ces trois photos ont été réalisées sur la plaine alluviale qui se trouve au sud de l’estuaire de la Seine dans le département de l’Eure. Le matériel utilisé est un Nikon D3s et un 105 macro, les sujets étant au ras du sol, les photos sont réalisées en position allongée, dans la rosée du matin c’est vivifiant (rires)
Thécla de la ronce, Callophrys rubi
Photo réalisée dans la vallée de la Drôme, au pied de la montée vers l col de la Cabre. Matériel utilisé D800E et 105 macro. Photo faite à main levée en plein après midi, ce que je ne fais jamais d’habitude. Je n’ai fait qu’une photo, il ne m’a pas laissé le temps d’en faire une deuxième, mais ce fut la bonne!
Mouche du fumier, Scathophaga stercoraria
Photo réalisée sur la plaine alluviale du sud de la seine. Voilà une bestiole pas très glamour mais très utiles dans la nature car elle participe à la dégradation des bouses de vaches. La photo est faite au D3S et 105 macro en position allongée.
Levé de soleil sur une zone humide.
Photo de la plaine alluviale du Seine sud. J’avais repérer toutes ces toiles d’araignées recouvertes de rosée qui scintillaient. Les paysages ne sont pas ma spécialité mais j’ai toujours dans mon sac un 14-24/2,8, de temps en temps c’est un objectif bien utile.
Abeille domestique, Apis mellifera
Photos réalisée dans le petit luberon, l’abeille est en train de butiner une fleur de Ciste, Photos faite au D800E et 105 macro. La photo a été réalisée à main levée.
Diablotin des Cévennes, Empusa pennata
Photo réalisée dans le petit luberon. Une espèce bien sympathique, cousine de la Mante religieuse, pas évidente à repérer tellement elle est mimétique, elle ne bouge quasiment pas. Image réalisée au D800E avec un 105 macro à main levée.
Araignée crabe, Thomisus onustus
Photo réalisée dans le petit luberon, j’ai repéré cette araignée crabe dans mon jardin lorsque j’habitais dans le Vaucluse. La photo a été faite toujours avec mon bon vieux D800E dont j’ai beaucoup de mal à me séparé, couplé avec mon 105 macro.
Zygène de la filipendule, Zygena filipendulae
Photo réalisée au pied de la montagne Sainte Victoire dans les bouches du Rhône. Le matériel utilisé est le D800E et un 105 macro. J’aime beaucoup ce papillon, aux reflets bleu métalliques, qui s’observe souvent en plein jour alors qu’il est classé dans les papillons de nuit.
Ciel de nuage
j’ai réalisé cette photo au sud de l’estuaire de la Seine, j’étais allongé au bord d’une mare pour y photographier des grenouilles. Lorsque j’ai levé la tête il y avait ça!!! J’ai appelé la photo « matin cotonneux ».
Argus bleu nacré, Lysandra coridon
Photo réalisé au pied la montagne Sainte Victoire dans les bouches du Rhône. Elle est prise avec un D800E et un 105 macro.
Mélitée orangée, Melitaea didyma
Photo réalisée au pied de la montagne Sainte Victoire, toujours au D800E et 105 macro à main levée. Cet endroit est vraiment très préservé, c’est un paradis pour les amateurs de macrophotographie.
Azuré de la bugrane, Polyommatus icarus
Photo réalisée sur la plaine alluviale du sud la Seine. La photo est faite avec un D3s et 105 macro en position allongé dans l’herbe mouillée. Le papillon s’est posé, pour dormir, sur une graminée que l’on appelle une amourette. J’ai attendu que le soleil pointe le bout de son nez, ça a donné ce résultat.
