Toutes mes réponses sur les forums
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Photo n° 04
Kenya – Masaï-Mara :
J’ai appelé ce cliché d’éléphant « Quand les plus grandes forces de la Nature affrontent les plus grandes forces de la Nature ». Le Masaï-Mara est un haut plateau vallonné de savane qui oscille entre 1500 et 2180 m d’altitude, en fin de journée, au couchant du soleil, les variations thermiques sont importantes et des orages se forment souvent. Cette image, réalisée environ 30 minutes avant la disparition du soleil, symbolise la puissance et la résilience du pachyderme face aux éléments qui vont se déchaîner quelques minutes plus tard comme le montre les hautes herbes qui se couchent par l’effet des rafales de vent précédant l’orage.Photo n° 03
USA Alaska – Parc National du Katmaï :
Cet état, que les américains appellent la « dernière frontière », est vaste (plus de 3 fois la surface de la France) avec une très faible population humaine de seulement 730.000 habitants, les territoires sauvages sont infinis. 98 % du tous les Ours Grizzly « américains » vivent en Alaska avec une population estimée entre 35.000 et 45.000 individus. Après leur hivernation, les Grizzly(s) ont perdu près de 30 % de leur poids qu’ils doivent reconstituer avant la période de sommeil suivante. C’est lors de la migration des saumons pour le frai annuel que les Ours convergent tous vers plans et cours d’eau pour se nourrir des salmonidés. La technique de pêche consiste à se poster immobile sur les rives puis de s’élancer et plonger dans l’eau pour attraper les poissons. Cette image d’un grand mâle a été réalisée, posté à une vingtaine de mètres sur l’autre rive du cours d’eau, durant dans la phase d’arrêt précédant le très impressionnant jaillissement.Photo n° 02
Ethiopie – Guassa Conservation Area :
Dans cette merveilleuse terre de l’endémisme, sur les hauts plateaux de Guassa situés au nord-nord/est d’Addis-Abeba près du village de Gifreye, vit sereinement dans un territoire préservé, une population de plusieurs milliers de singes Gélada, la dernière espèce de Théropithèque vivant sur notre planète. Même si ces primates sont exclusivement herbivores, ils sont pourvus d’impressionnantes canines dont l’utilité s’exprime dans les combats de dominance ou les démonstrations de séduction. Les hauts plateaux en juin sont couverts de fleurs d’une cinquantaine de centimètres dans lesquelles évoluent les Géladas pour se nourrir ; ce sublime environnement donne l’opportunité de réaliser des images enchanteresses de ces visages expressifs émergeants de cette végétation colorée.Photo n° 01
Kenya – Masaï-Mara :
Je suis au confins de la « Paradise Plain ». Je suis une pride de Lions constituée d’environ une vingtaine d’individus qui tranquillement vit sa vie. Tout d’un coup, le mâle dominant de ce groupe se dresse et adopte cette imposante position d’une incroyable majesté … Que ce passe-t-il ? Un mâle solitaire errant s’approche du groupe, il n’est pas le bienvenu, il faut lui signifier qu’il doit passer son chemin, ce qu’il fait rapidement à la vue de l’intimidante stature de ce Seigneur de la Savane.Comme vous me le demandez, voici quelques photos que j’ai réalisées :
Bonjour à toutes et tous les membres de l’ASCPF,
Je suis Gilles THOMAS et, dans la foulée du parrainage d’Olivier GUTFREUND, j’ai le grand plaisir de faire acte de candidature à l’ASCPF et, à cet effet, de me présenter à vous.
Avant toute chose, je vais chaleureusement remercier Olivier pour ses adorables mots de présentation qui m’ont beaucoup touché, il connait mes sentiments à son endroit alors je n’en dirais ici pas plus …
Natif de Cherbourg, j’ai passé une grande partie des temps libres de mon enfance et de mon adolescence à arpenter et explorer les landes et les cotes découpées du Cotentin. Toutes les nombreuses heures que j’ai passées dans cet environnement sauvage ont été un ravissement et ont contribué à forger mon attirance pour ces territoires préservés où l’incitation à l’observation était portée par la beauté des paysages et l’exercice de la vie d’une faune qui devait souvent composer avec la rudesse des éléments …
Pour des motifs professionnels, mes parents, ont dû quitter ce territoire cher à mon cœur pour s’installer en région parisienne. Les landes devenaient des jardins publics, les littoraux découpées se mutaient en plans d’eau urbains, les plages infinies se changeait en bacs à sable ! Même si le choc de ce déménagement était loin d’être anodin, cette nouvelle vie citadine a cristallisé mon désir de voyage, mon envie de découvrir des contrées inconnues, les femmes et les hommes qui y vivaient, la Nature qui s’y exerçait.
Durant cette période des années 1980, j’ai voulu tenter modestement de fixer sur la pellicule les expériences que je vivais au hasard de mes périples et j’ai acquis un boitier reflex Minolta X-700 équipé d’un simple objectif 50 mm.
Ensuite, après un accident sportif, j’ai dû adapter la pratique de certaines des activités auxquelles je m’adonnais et je me suis investi dans la plongée sous-marine. J’ai eu le bonheur de m’immerger dans de nombreuses mers où les écosystèmes étaient d’une beauté sidérante. Je me suis alors équipé de matériels de prise de vue vidéo subaquatique pour partager le spectacle de cette faune que j’avais le privilège d’admirer. Au fil des années, les règlementations aériennes se sont considérablement durcies, les 60 kg de mon seul matériel de prise de vue et d’éclairage sont devenus intransportables et j’ai dû me résoudre à les laisser « sur le quai ».
Ensuite et depuis plus de 30 ans, avec mon épouse Agnès, passionnée comme moi de voyage, nous partons dès que possible, au-delà de nos frontières pour découvrir et découvrir encore ! A fil du temps, une nouvelle fois, l’évidence du partage s’est imposée à nous. Nous nous sommes interrogés sur la forme qu’allait prendre ce partage et c’est à l’occasion d’un inoubliable voyage en Alaska durant lequel nous avons pu approcher, en immersion et grâce à l’incroyable Lionel MAYE, les Ours Grizzly que des évidences se sont imposées : le Monde Animal Libre et Sauvage est d’une époustouflante beauté mais également d’une extrême fragilité et la photographie, même amateur, pouvait permettre de faire toucher du doigt ces deux réalités.
Avec Agnès, nous nous y consacrons depuis avec passion.
Depuis cette année, j’ai commencé à participer à des festivals de photographie Nature avec une exposition que j’ai appelée « Masaï-Mara, le Sanctuaire » et, à ces occasions, j’ai eu l’opportunité de faire 2 conférences sur l’état de la biodiversité en Afrique dont la situation actuelle et projetée fait « froid dans le dos » …
Parallèlement et au regard de mon activité photographique quasi-exclusivement exercée au-delà de nos frontières dans un cadre organisé et guidé, j’ai effectué des stages (notamment dans le Nord et en Corrèze) pour me mettre au contact de la faune de notre pays et surtout, apprendre à l’approcher de manière à réaliser des images en provoquant le moins de dérangement possible.
Je suis un autodidacte qui a le désir d’étendre le champ de ses connaissances tant d’un point de vue des techniques photographiques que de celles des comportements appropriés à la prise de vue respectueuse de la biodiversité et, outre le partage, là est l’esprit de ma candidature à l’ASCPF.
Je vous remercie à l’avance de l’attention que vous voudrez bien accorder à l’étude de ma candidature,
Très cordialement, -
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