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10 Ile Bonaventure. Gaspésie. Québec.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 1 semaine et 2 jours par Franck Lesueur.
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8- Cette réponse a été modifiée le il y a 3 mois et 1 semaine par Thierry Juhel.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 2 mois et 3 semaines par Franck Lesueur.
bonjour,
J’ai eu l’occasion de partager une semaine d’affût flottant avec Philippe.
Très vite, nous avons eu de nombreux échanges sur la photo animalière, le respect de l’environnement ainsi que sur la technique et le matériel où Philippe est bon connaisseur.
Philippe pratique la photo animalière en France ou lors de voyages à travers le monde.
Il s’aventure régulièrement sur d’autres thèmes photographiques tels que la photo de paysages (Namibie), l’architecture (Chernobyl), l’humain (Himbas) ou encore des sujets en lien avec sa région (Lyon, fêtes des lumières).
Ses photos sont regroupées sur le site internet qu’il a créé : http://www.philippedestine.com
Désormais en retraite, Philippe souhaite rejoindre l’ASCPF pour accroître et varier ses échanges avec d’autres photographes animaliers, notamment lors des réunions techniques, mais aussi pour partager ses expériences multiples acquises lors de ses voyages.thierry JUHEL
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Gazé pris en photo, allongé sur le dos. Le papillon était à l’ombre et l’arrière plan était constitué uniquement par le ciel.
Surexposition à la prise de vue. A la prise je n’avais pas vu la goutte entre les antennes.- Cette réponse a été modifiée le il y a 8 mois et 3 semaines par Thierry Juhel.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 8 mois et 2 semaines par Franck Lesueur.
Photo 15 : Ascalaphe soufré. Photo prise dans la Vanoise lors d’un stage macro organisé par Adrien Coquelle. 2023.
Je ne pratiquais plus la proxiphoto depuis des années. Ce stage (avec celui de l’IFFCAM, photo précédente) m’a premis de reprendre contact avec cette discipline.
Cet ascalaphe a été photographié tôt le matin, un jour particulièrement humide ce qui explique toutes ces gouttes qui je trouve, contribuent à l’intérêt de la photo.
Photo 14 : Rosalie des Alpes. Billebaude. Photo réalisée lors d’un stage IFFCAM. Ménigoute.2023.
Cette photo a été réalisé à 30 m du bâtiment de l’IFFCAM alors que nous partions pour l’après midi. La Rosalie des Alpes est une espèce protégée, les photos ont été prise sous le contrôle du formateur IFFCAM en limitant le temps et à main levée pour éviter de perturber trop longtemps la Rosalie.
Photo 13 : Héron pourpré. Affût Flottant dans un étang de la Dombes. 2023.
De loin, j’avais vu la lumière, j’avais vu le héron. Je savais que le héron pourpré peut rester longtemps statique. Ce fut le cas. Cela m’a permis de venir me poster de façon a profiter du premier plan et du cadre. (Mise au point manuelle).
Photo 12 : Grèbe à cou noir. Affût Flottant dans un étang de la Dombes. 2022.
Alors que j’étais dans l’affût flottant, j’entends soudain un « plouf « juste juste derrière l’affut. Je me suis retourné et j’ai vu un grèbe qui venait de se poser, mais beaucoup trop près pour faire une photo. Il s’est éloigné vers une roselière et j’ai pris une photo de dos du grèbe comme souvenir car c’était la première fois que je voyais un grèbe à cou noir. Soudain, il a réapparu et il est passé juste devant l’affût, pile à la bonne distance (mise au point manuelle indispensable car l’autofocus était perdu). J’ai eu du mal à croire d’avoir eu cette chance.
Photo 11 : Grèbe à cou noir. Affût Flottant dans un étang de la Dombes. 2023.
Dans cet étang on ne parle plus de pourtour jaune, c’était tout l’étang qui était coloré en jaune. Je savais qu’il y avait des grèbes à cou noir dans l’étang. Je me suis installé pour avoir un fond qui me plaisait, j’ai attendu et j’ai eu l’occasion de voir passer plusieurs fois les grèbes. Celui-ci portait une plume, probablement pour un juvénile.
Photo 10 : Héron cendré. Affût Flottant dans un étang de la Dombes. 2023.
Cette année, certains étangs était cernés par une magnifique floraison jaune. Je m’étais placé pour pouvoir profiter de ce fond tout en ayant ce héron devant moi. Je l’ai pris plusieurs fois en photo, puis après une bonne attente, il a fini par s’envoler ce qui m’a permis de réaliser une série de photos.
Photo 9 : Fou de Bassan. Billebaude. Parc National de l’île de Bonaventure. Canada. 2023
Toutes les photos présentées ici ont été prises avec un EOS 90 D, à l’exception de celle-ci prise cet été avec le R7 que je venais d’acheter.
L’atterissage est un moment important où le fou arrive juste au dessus de son nid et se laisse tomber. Si jamais il se pose chez « le voisin », il peut se faire attaquer, d’où l’importance pour lui d’être précis.
Photo 8 : Cerfs. Espace Rambouillet. Photo prise durant la matinée des photographes (prestation qui n’existe plus aujourd »hui).
Je photographie essentiellement des oiseaux et mais j’avais envie de tenter des photos de cerfs. Pour un début, j’ai préféré me rendre dans un endroit approprié où je savais que je mon impact serait plus limité.
Photo 7 : Pouillot véloce. 2022. Billebaude étangs de Saclay.
j’ai pris cette photo allongé sur le rebord du mur de l’étang, un matin pendant les heures d’or. le pouillot véloce bougeait beaucoup et l’environnement était chargé, ce qui a bien compliqué la mise au point sur la série de photos.
Photo 6 : Bernache cendrée. Etangs de Saclay.2022. Photo réalisée en billebaude.
Je faisais des photos dans l’étang neuf quand j’ai entendu des bernaches décoller depuis l’étang vieux . J’ai eu le temps de faire cette photo qui a été prise durant les « heures d’or », ce qui donne une teinte particulière à cette bernache.
Photo 5 : Héron cendré. Affût flottant dans un étang de la Dombes 2022.
Ce jour là J’avais terminé ma session d’affût flottant et je rentrai quand je me suis trouvé face à ce héron en train de pêcher … juste devant le piquet où je devais attacher l’affût pour la nuit. J’ai du attendre qu’il termine sa pêche mais il m’a donné l’occasion de réaliser une série de photos.
Photo 4 : Guêpier d’Europe. Cette photo a été prise depuis un affût tente, dans les Pyrénées orientales lors d’un séjour organisé par Nicolas Périaut.
Cette photo a été prise en se fiant au comportement du guêpier car d’où j’étais je ne pouvais pas voir la proie. J’ai choisi un format carré pour tenter de limiter l’impact visuel de la branche.
Photo 3 : Rollier d’Europe. Cette photo a été prise en 2021,depuis un affût tente, dans les Pyrénées orientales lors d’un séjour organisé par Nicolas Périaut. Cela faisait déjà 3 ou 4 heures que je voyais passer ce rollier qui faisait des allers et retours vers son nid. Je savais où il passait mais je n’avais pas réussi à prendre une photo qui me plaise. J’ai fini par mémoriser la mise au point sur la branche à droite et j’ai attendu qu’il passe en espérant déclancher au moment où l’oeil du rollier serait dans la zone de netteté. Cela a marché…avec quand même de la chance.
Photo 2 : Bihoreau gris. Affût flottant dans un étang de la Dombes 2021. Comme il ne se passait pas grand chose sur l’étang j’ai décidé de me déplacer. Dans ce cas je suis généralement en mode M, avec un choix de vitesse élevé et un réglage en ISO automatique pour pouvoir réagir à une situation imprévue. Cela a été le cas pour cette photo où ce bihoreau est sortie de « nulle part ». J’ai juste eu le temps de faire la mise au point et de réaliser deux photos nettes dans cette série. Seul regret, le milieu étant « encombré » deux branches viennent perturber la photo
Photo 1 . Photo d’un cormoran prise depuis un affût flottant dans un étang de La Dombes en 2021. Ce cormoran a fait le « show » pendant un bon moment ce qui m’a laissé le temps de prendre une série de photos et de me rapprocher pour accentuer l’effet de contre plongée. comme on peut le deviner sur la photola hauteur d’eau est faible, ce qui complique l’approche et oblige à prendre la photo dans une position peu confortable.
Bonjour,
J’ai vraiment découvert l’ASCPF lors d’un stage photo en parlant avec deux membres de l’association. Cela m’a donné envie de présenter aujourd’hui un dossier de demande d’admission. Cette démarche est liée à une recherche d’échanges qui sont indispensables à mon avis, pour continuer à progresser dans la photo animalière, élargir ma vision et mes connaissances.
Vous trouverez ci-dessous un texte me présentant. Je peux le compléter ou le préciser si besoin.
Depuis une quarantaine d’année que je pratique la photo, je me m’aperçois que ce qui m’a toujours intéressé c’est d’arriver à capter dans une action, le moment « idéal », dans le sport quand j’étais jeune, désormais dans la photo animalière.
Lorsque j’ai décidé il y a cinq ans de me lancer pleinement dans la photo d’oiseaux, j’ai spontanément continué cette approche qui s’est traduite par la réalisation de photos d’oiseaux en vol, d’envols et de scènes de pêche.
J’ai pu acquérir des connaissances théoriques durant une partie de mes études en pratiquant la photo scientifique ce qui m’a permis de faire mon service militaire comme photographe,soit dix mois de pratique quotidienne de la photo et une petite expérience « presse » puisque je réalisais l’ensemble des photos pour le journal imprimé sur place.Le choix de pratiquer la photo animalière est exigeant car il impose de savoir se comporter de façon adaptée dans différents types d’environnements, de savoir respecter la faune et la flore et donc de la connaître. Pour moi ce respect découle d’abord du bon sens et d’un minimum d’éducation, mais ce n’est pas suffisant car on peut aussi déranger le milieu où l’on évolue sans parfois en avoir même conscience. Même si j’ai toujours gardé un lien avec la nature à travers certaines de mes activités, j’avais conscience de mes limites. C’est en partie à cause de cela que j’ai décidé de commencer la photo animalière à travers des stages ou dans des lieux appropriés (Espace Rambouillet). Je me suis aussi procuré des livres de référence et j’ai favorisé les rencontres avec des personnes de l’ONF, de l’OFB, de la LPO… . J’ai encore à apprendre mais je pense avoir au moins acquis une certaine vigilance et savoir renoncer à une photo quand il le faut.
Maintenant que je suis à la retraite je ressens en plus le besoin de réaliser d’autres types de photos dont l’intérêt réside dans le jeux des couleurs, de la lumière, le contraste flou/net, en allant parfois chercher le côté minimaliste. Le choix de la photo animalière durant la retraite correspond aussi à un besoin de nature et un prétexte pour se ressourcer dans des endroits calmes et souvent magnifiques.
Je viens aussi de rependre une activité laissée de côté depuis mes études, la proxiphoto. Vu les évolutions du matériel, je pense avoir devant moi un vaste domaine d’expérimentations. Si initialement je me suis surtout limité aux photos d’oiseaux, je souhaiterai désormais pouvoir aussi réaliser des photos de mammifères (renards, cerfs…) mais pour l’instant je n’ai pas eu d’opportunité. J’espère que cela sera le cas dans les années à venir. -
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