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24 sujets de 1 à 24 (sur un total de 24)
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  • en réponse à : Philippe Destine #35006
    Philippe DESTINÉ
    Participant

      Bonjour Bernard,

      Merci d’avoir pris le temps de visiter mon site, ainsi que pour tes commentaires qui me font bien plaisir.

      Concernant les destinations, effectivement, nous avons privilégié celles « lointaines », beaucoup en trek, mais c’était volontaire.

      Je suis en retraite depuis peu et ma compagne va bientôt l’être.
      Et… nous attendons la livraison d’un fourgon aménagé 4*4 qui va justement nous permettre l’aller explorer les pays nordiques (mais pas que), l’Islande notamment.
      Un autre type d’aventure(s) en perspective donc.

      Au plaisir d’un prochain contact au sein de l’association et bon week-end.

      Amicalement.
      Philippe

      en réponse à : Philippe Destine #34942
      Philippe DESTINÉ
      Participant

        Bonjour Loïc,

        Un très grand merci, ainsi qu’aux membres du CA, d’avoir accepté ma candidature.

        C’est avec plaisir que je rejoins l’association.

        Très cordialement.

        Philippe DESTINÉ

        en réponse à : Philippe Destine #34878
        Philippe DESTINÉ
        Participant

          @ludo-joncquiert

          Merci beaucoup pour ton commentaire et d’avoir visité mon site http://www.philippedestine.com

          Les effets que l’on peut obtenir avec les reflets et les contrejours sont très variés et souvent saisissants, notamment du point de vue des couleurs et des dégradés.

          Pour voir ce dont il s’agit c’est ici pour Evanescence et pour Bubbles & fire.

          Au plaisir.

          en réponse à : Philippe Destine #34810
          Philippe DESTINÉ
          Participant

            Bonjour,


            @Loic


            @Pascale


            @Claude


            @Maggy

            Merci à chacun.e d’avoir pris le temps de découvrir mes images et d’avoir lu les textes qui les accompagnent.

            Vos commentaires sont très motivants. Grand merci !

            Bien à vous.

            Philippe

            • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 3 semaines par Philippe DESTINÉ.
            • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 3 semaines par Philippe DESTINÉ.
            en réponse à : Philippe Destine #34770
            Philippe DESTINÉ
            Participant

              Merci @franck.

              • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 2 semaines par Philippe DESTINÉ.
              en réponse à : Philippe Destine #34748
              Philippe DESTINÉ
              Participant

                Photo numéro 18 – La corneille du 6ème étage
                France – Lyon – Mai 2023
                Crow – Corvus corone – Corneille noire

                Pour clore cette courte sélection, une photographie qui n’a vraiment rien d’extraordinaire, mais une anecdote lui est attachée…

                J’habite un 6ème étage, en ville, à Lyon.
                A quelques mètres de mon balcon, de très grands arbres, qui dépassent même le niveau de mon appartement.
                Dans l’un d’eux, juste en face de mon salon, parfaitement à hauteur des yeux, un nid.
                Il est entretenu chaque année par des pies.
                Souvent, elles n’y restent pas. La rue est un couloir où le vent fait plier les branches de façon impressionnante.
                Parfois, d’autres oiseaux s’y installent. L’an passé, ce sont des corneilles qui ont profité de l’aubaine.
                Et pour la première fois en 17 années, un oisillon a sorti la tête du nid.
                J’ai suivi le ballet incessant du nourrissage de l’affamé, toujours plus vorace.

                Et puis, un jour, plus rien ne bouge. Pas de parent au nid, ni de tête qui en dépasse.
                Mon regard est cependant attiré par une boule grise, perchée à l’extrémité d’une branche.
                L’oisillon s’est lancé dans une grande aventure… qui se termine, quelques instants plus tard, six étages plus bas. En passant sous un porche d’accès véhicules, il se réfugie sur le grand parking fermé qui fait partie de la copropriété.
                Impossible pour les parents de le retrouver, l’immeuble fait barrage.
                Je passe le reste de l’après-midi à le surveiller de loin et appelle différents centres d’hébergement pour savoir que faire. Aucun ne répond. Je laisse des messages.
                Le soir venu, je mets l’oisillon dans un grand carton aéré, avec une serviette éponge dans le fond et une bouteille d’eau chaude pour maintenir une certaine température.
                Surtout, ne rien donner à l’oiseau, ni à boire, ni à manger. Du moins, sans avis d’un professionnel du métier.

                Le lendemain un centre m’appelle. Il est situé à 45kms de mon domicile. Une fois rentrée de son travail, ma compagne va y déposer le « naufragé ».

                Nous aurons des nouvelles à plusieurs reprises, les dernières faisant état de sa remise en liberté avec d’autres de ses congénères.

                « La nature sur le pas de la porte »… dans un certain sens.

                • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 3 semaines par Philippe DESTINÉ.
                en réponse à : Philippe Destine #34747
                Philippe DESTINÉ
                Participant

                  Photo numéro 17 – Attrape-moi si tu peux
                  France – Savoie – Vanoise – Du côté de Montaimont & Roc de la Pêche – Mai 2023
                  Marmot – Marmota – Marmotte

                  En ce début mai 2023, nous sommes en Savoie, dans le massif de la Vanoise.
                  Ma compagne et moi parcourons la vallée de Chavière qui mène au hameau de Montaimont.

                  Nous ne verrons personne durant notre aller-retour. Aucun autre randonneur. Pas un chat. Une vallée pour deux !

                  Cependant, fidèles au poste, les marmottes nous accueillent. Elles filent à grande vitesse entre les fleurs et les zones éparpillées, toujours couvertes de neige.

                  Allongé sur le sol, j’en surprends qui s’amusent à se courir après ou à s’invectiver dans des positions qui ressemblent à de la boxe.
                  Celles-ci au moins ont un pelage « correct ». Elles ont conservé leurs poils. Contrairement à d’autres, qui s’activent non loin de là.

                  Ces dernières ont eu « la malchance » d’être nourries par les humains de passage ici pour quelques instants : au menu biscuits, chocolat et autres barres de céréales.
                  Des aliments incompatibles avec l’équilibre alimentaire des marmottes.
                  Elles développent alors des maladies de peau (eczémas) et de mauvaises graisses qui peuvent leur être fatales, notamment durant l’hibernation.

                  Ici, ce n’est pas le paysage qui est dégradé par l’homme, ce sont les animaux eux-mêmes. Et ceci malgré les panneaux d’information.

                  D’autres photographies de marmottes ici.

                  • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 3 semaines par Philippe DESTINÉ.
                  en réponse à : Philippe Destine #34746
                  Philippe DESTINÉ
                  Participant

                    Photo numéro 16 – Saupoudrage doré
                    France – La Dombes (Affût flottant) – Juin 2024
                    Mallard – Anas platyrhynchos – Canard colvert

                    Il est bientôt 06h30 ce matin sur cet étang de La Dombes.

                    La faune s’anime face aux tout premiers rayons de soleil.

                    Ni pluie, ni vent. Il faut en profiter et venir se placer en contre-jour pour figer ces quelques instants magiques où l’air s’illumine des reflets mordorés des gouttelettes projetées par l’oiseau qui s’ébroue.

                    Une transmutation de la nature en quelque sorte. Magique !

                    Les photographies 2024 de la Dombes seront bientôt en ligne sur mon site.
                    En attendant, les photographies de 2023 sont visibles ici.

                    en réponse à : Philippe Destine #34745
                    Philippe DESTINÉ
                    Participant

                      Photo numéro 15 – Solitude matinale
                      France – La Dombes (Affût flottant) – Juin 2023
                      Grey Heron – Ardea cinerea – Héron cendré

                      Trouver la bonne distance avec son sujet.

                      Vaste débat… trop près, trop éloigné, …

                      Pour moi qui ai mon 600mm f4 monté à temps plein dans mon affût flottant, je l’utilise bien entendu pour repérer les sujets « à distance », pour ensuite me diriger vers eux.

                      Mais j’affectionne également tout particulièrement les perspectives « ouvertes » qui mettent l’oiseau en valeur et en situation dans son environnement.

                      Encore faut-il que l’arrière-plan, la lumière et la taille relative de l’animal conviennent. Pas toujours simple.

                      Les photographies 2023 de la Dombes sont visibles ici.

                      en réponse à : Philippe Destine #34744
                      Philippe DESTINÉ
                      Participant

                        Photo numéro 14 – L’ange
                        France – La Dombes (Affût flottant) – Juin 2024
                        Great egret – Ardea alba – Grande aigrette

                        En soi, la grande aigrette est un oiseau magnifique, d’un blanc immaculé et avec un port altier.

                        Mais c’est lorsqu’elle déploie ses ailes qu’elle prend sa véritable dimension.

                        Surtout si l’on a la chance de l’observer en contrejour.

                        Comment ne pas penser alors aux statues d’anges avec lesquelles elle présente tant de similitudes…

                        Qui s’est inspiré de l’autre ?… Sûrement celles créées par l’homme non ?

                        Les photographies 2024 de la Dombes seront bientôt en ligne sur mon site.
                        En attendant, les photographies de 2023 sont visibles ici.

                        en réponse à : Philippe Destine #34743
                        Philippe DESTINÉ
                        Participant

                          Photo numéro 13 – Prisonnier
                          France – La Dombes (Affût flottant) – Juin 2024
                          Purple Heron – Ardea purpurea – Héron pourpré

                          Déjà peu nombreux en Dombes l’année passée, les hérons pourprés sont encore moins abondants en ce début juin.

                          Il fait froid, il pleut régulièrement et il y a beaucoup de vent.
                          Moralité, les oiseaux se mettent à l’abri dans les roselières.

                          Mais celui-ci est bien décidé à se nourrir.
                          Voilà que je le suis depuis de longues minutes. Rien.

                          Et puis, l’espace d’un bref instant, il ressort un poisson.
                          De petite taille certes, mais tout est bon à prendre.
                          Je déclenche.

                          Alors que je trie les photos prises ce matin-là, je découvre celle-ci.

                          En plus du poisson en suspension et dont on voit l’œil, l’eau contenue dans le bec de l’oiseau forme 2 filets qui me font penser à des barreaux, ceux dont le poisson est prisonnier pour ses derniers instants.

                          Les photographies 2024 de la Dombes seront bientôt en ligne sur mon site.
                          En attendant, les photographies de 2023 sont visibles ici.

                          en réponse à : Philippe Destine #34742
                          Philippe DESTINÉ
                          Participant

                            Photo numéro 12 – Rebond
                            France – La Dombes (Affût flottant) – Juin 2024
                            Common pochard – Aythya ferina – Fuligule milouin

                            Je suivais ce fuligule milouin dans mon viseur depuis un bon moment.
                            Seul sur le plan de l’étang, il avançait lentement à la surface de l’eau.

                            Puis, en un éclair, il a commencé à s’envoler.
                            Je devrais plutôt dire à marcher, à courir sur l’eau.

                            Après quelques dizaines de mètres, les éclaboussures d’eau, soulevées par cet envol, s’espacent.

                            Seules les extrémités des pattes touchent désormais la surface, donnant l’impression que l’oiseau rebondit sur celle-ci.

                            Dans quelques dixièmes de secondes il aura pris son envol et l’eau retrouvera sa quiétude, comme si rien ne s’était passé.

                            Les photographies 2024 de la Dombes seront bientôt en ligne sur mon site.
                            En attendant, les photographies de 2023 sont visibles ici.

                            en réponse à : Philippe Destine #34741
                            Philippe DESTINÉ
                            Participant

                              Photo numéro 11 – Attention maternelle
                              France – La Dombes (Affût flottant) – Juin 2024
                              Mute swan – Cygnus olor – Cygne tuberculé

                              Les oiseaux sont rares en ce début juin sur les étangs de La Dombes.
                              Contrairement à l’an passé, ces derniers sont pleins d’eau.
                              Surtout il fait froid, il pleut régulièrement et il y a beaucoup de vent.

                              Moralité, les oiseaux se mettent à l’abri dans les roselières.

                              Alors on porte d’autant plus d’attention aux quelques sujets qui se présentent.

                              Les jours précédents, j’avais employé le même type de rendu avec d’autres espèces d’oiseaux et avec des individus isolés.

                              Ce point de vue au travers de la végétation de premier plan étant à mon goût, je décide donc de l’expérimenter avec une mère cygne et ses cygneaux.

                              C’est plus compliqué cette fois… les jeunes sont regroupés, la tête entre les plumes, rien ne dépasse.
                              Avant tout, il faut trouver les 2 ouvertures qui vont bien, pour capter mère et jeunes en même temps. Et cela dans des positions convenables.

                              J’y ai donc passé « un certain temps », mais l’opportunité a fini par se présenter…

                              Un jeune a levé la tête, ce qui a capté l’attention de sa mère durant un court moment.
                              Conjonction fugace qui ne se reproduira plus, même en ayant patienté encore bien longtemps après.

                              Les photographies 2024 de la Dombes seront bientôt en ligne sur mon site.
                              En attendant, les photographies de 2023 sont visibles ici.

                              en réponse à : Philippe Destine #34740
                              Philippe DESTINÉ
                              Participant

                                Photo numéro 10 – Apparition furtive
                                Espagne – Sierra Morena, Jaén, Andalusia – Novembre 2023
                                Iberian Lynx – Lynx Pardelle – Lynx Pardinus

                                7 jours de voyage, dont 5 à temps plein sur site, du matin au soir donc… pour une unique observation de 10 minutes au total.

                                Il vaut mieux être prêt et ne pas se louper. La belle ne repassera pas.

                                Mais, c’est bien connu, la photographie animalière est un sacerdoce.

                                D’autres photographies de lynx ici.

                                ————————–
                                A noter que le lynx Pardelle fait l’objet depuis plusieurs années d’un vaste programme de conservation.
                                Pour plus d’information sur ce sujet, voir l’article publié ici , à la rubrique « Menaces et conservation ».

                                Voir également :
                                Référence 1
                                Référence 2
                                Référence 3

                                • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 3 semaines par Philippe DESTINÉ.
                                • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 3 semaines par Philippe DESTINÉ.
                                • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 3 semaines par Philippe DESTINÉ.
                                en réponse à : Philippe Destine #34739
                                Philippe DESTINÉ
                                Participant

                                  Photo numéro 09 – Capturé
                                  Botswana – Juillet 2019
                                  Red-billed francolin and African hawk-eagle – Francolin et Aigle Fascié – Aquila spilogaster

                                  En ce matin frais de juillet, au Botswana, nous avons repris la piste après un solide petit déjeuner et après avoir plié le camp.

                                  Voilà plusieurs années que nous organisons des périples sur mesure dans le sud de l’Afrique, avec ma compagne et notre contact local. Autonomie complète, à trois, sans autre contrainte que nos envies de découvertes, les grandes lignes du trajet étant bien entendu définies en amont du départ.

                                  Aujourd’hui, après seulement quelques kilomètres, nous tombons sur cette scène.
                                  Le francolin est vivant, mais paralysé par le choc. Les serres du rapace sont profondément enfoncées dans son corps.

                                  Ce dernier emmène sa proie sur une branche et commence à la déplumer, méticuleusement.

                                  Sans aucun cri ni soubresaut, la victime ferme les yeux à plusieurs reprises et les ouvre de plus en plus difficilement.

                                  J’ai cadré serré et choisi un format carré afin de focaliser l’attention sur les serres et sur le francolin. Inutile de montrer l’aigle en entier. Ses doigts aux longues griffes suffisent à « planter le décor ».

                                  D’autres photographies de cette scène ici.

                                  en réponse à : Philippe Destine #34738
                                  Philippe DESTINÉ
                                  Participant

                                    Photo numéro 08 – Fin de sieste
                                    Afrique du Sud – Bushbuckridge – Mpumalanga – Août 2023
                                    Leopard – Panthera pardus – Léopard

                                    Fatigué ce léopard ?

                                    Pas vraiment. En fait, il sort d’une sieste, la peau du ventre très tendue après un bon repas.

                                    Ce qui ne l’empêchera pas de descendre promptement de son perchoir pour aller voir s’il n’y aurait pas autre chose à se mettre sous la dent.

                                    D’autres photographies de léopards ici.

                                    en réponse à : Philippe Destine #34737
                                    Philippe DESTINÉ
                                    Participant

                                      Photo numéro 07 – Rafraîchissement
                                      Afrique du Sud – Mopani District Municipality – Limpopo – Août 2023
                                      African elephant – Loxodonta africana – Eléphant de savane d’Afrique

                                      Nous étonnons-nous encore du fait que l’éléphant soit doté d’une trompe qui lui sert à autant de choses ?
                                      Notamment à aspirer de l’eau, attraper de la nourriture ou manipuler des objets.

                                      Un drôle d’organe, résultat de la fusion du nez et de la lèvre supérieure.

                                      J’ai donc cadré serré pour cette photographie, focalisant l’attention sur la trompe en train de servir l’eau dans la bouche de l’animal.

                                      D’autres photographies d’éléphants ici.

                                      • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 3 semaines par Philippe DESTINÉ.
                                      en réponse à : Philippe Destine #34736
                                      Philippe DESTINÉ
                                      Participant

                                        Photo numéro 06 – Au soleil couchant
                                        Afrique du Sud – Mopani District Municipality – Limpopo – Août 2023
                                        African elephant – Loxodonta africana – Eléphant de savane d’Afrique

                                        L’après-midi a été bien chargée d’un point de vue photographique.
                                        Nous roulons pour rentrer au camp. La lumière décroit rapidement.
                                        Le soleil est en train de se coucher.

                                        Sur notre gauche, à la bonne distance pour mon 600mm f4, un éléphant de belle taille va bientôt se retrouver dans l’alignement avec le disque solaire qui rougeoie.

                                        Juste le temps pour que le véhicule se positionne correctement et nous avons quelques secondes pour saisir l’éléphant dans une pose intéressante, notamment les oreilles décollées et l’eau qui tombe de sa trompe.
                                        Le soleil vient juste derrière l’animal et l’éclaire partiellement par irisation.

                                        Quelques instants plus tard, il est l’heure de rentrer.
                                        Les ombres ont repris possession de l’environnement. Jusqu’au lendemain matin.

                                        D’autres photographies d’éléphants ici.

                                        en réponse à : Philippe Destine #34735
                                        Philippe DESTINÉ
                                        Participant

                                          Photo numéro 05 – Œil pour œil
                                          Brésil – Pantanal – Août 2022
                                          Neotropic cormorant – Phalacrocorax brasilianus – Cormoran vigua

                                          Nous sommes au Brésil, sur le cours d’eau Rio São Lourenço.
                                          Notre embarcation est adossée à la rive. Il y en a d’autres autour de nous.
                                          C’est la mi-journée et nous faisons une pause.

                                          Je suis mal placé, côté rive, le reste du groupe est devant moi. Sans compter les bateaux à droite et à gauche.

                                          Survient un cormoran qui fait la navette devant tout le monde, dans un sens, puis dans l’autre.
                                          Je l’aperçois par intermittence. Il se met à pêcher et attrape rapidement un poisson de belle taille.

                                          Pour éviter que ce dernier ne lui reste en travers de la gorge, l’oiseau fait véritablement voler sa proie, jouant littéralement avec elle.
                                          Les nageoires doivent impérativement être dans le bon sens, sinon, c’est la mort assurée pour le cormoran s’il n’arrive pas à se sortir de ce mauvais pas.

                                          Rien de tel ici. Manifestement l’oiseau a de l’expérience.
                                          Il envoie sa victime en suspension dans les airs, la rattrape au vol et recommence.

                                          Par chance, mon matériel est sur un trépied, que j’utilise alors sur une ou deux de ses jambes.
                                          Le cormoran m’offre finalement quelques vues dégagées, avant d’engouffrer le poisson dont le sang tapisse de rouge la bouche de l’oiseau.

                                          La pêche peut recommencer.

                                          D’autres photographies de cormorans ici.

                                          en réponse à : Philippe Destine #34734
                                          Philippe DESTINÉ
                                          Participant

                                            Photo numéro 04 – Fin du monde
                                            Brésil – Pantanal – Août 2022
                                            Cocoi heron – Ardea cocoi – Héron cocoi

                                            Nous sommes au Brésil, sur le cours d’eau Rio São Lourenço.
                                            C’est le petit matin, encore frais.

                                            Nos embarcations avancent lentement, à la recherche du tant recherché jaguar.
                                            Dans moins d’une heure nous en aurons vu un.

                                            Pour le moment, au détour d’un bras secondaire dans lequel nous nous engageons, un héron apparaît en plein contre-jour.
                                            Il est perché sur les restes d’un tronc d’arbre cassé. Rien en arrière-plan, aucune végétation. Seulement le ciel uni et orangé.

                                            Après s’être gratté le cou et la tête avec l’une de ses pattes aux longs doigts, le héron tend le cou, ouvre le bec et pousse son cri. Sa langue apparaît un bref moment.

                                            Un instant, on aurait cru le monde en feu et sa fin venue.

                                            D’autres photographies de hérons ici.

                                            en réponse à : Philippe Destine #34733
                                            Philippe DESTINÉ
                                            Participant

                                              Photo numéro 03 – A fleur d’eau
                                              Brésil – Pantanal – Août 2022
                                              Giant otter – Pteronura brasiliensis – Loutre géante

                                              Nous sommes au Brésil, sur l’un des nombreux bras qui partent du cours d’eau Rio São Lourenço.

                                              Un groupe de loutres géantes s’active à proximité de la rive.

                                              A force d’y monter et d’en descendre, la surface est glissante. Une vraie patinoire.
                                              Elles ont de plus en plus de mal à gravir les quelques mètres qui les séparent d’un petit aplat.
                                              De toute façon, elles n’y restent jamais très longtemps.
                                              Depuis ce poste d’observation, elles guettent le danger.
                                              Un jaguar peut surgir à tout moment.
                                              Celles restées dans l’eau se dressent parfois durant 1 seconde ou deux, le corps partiellement hors de l’eau. Toujours pour la même raison.

                                              Cette fois, ce n’est donc pas l’heure du repas. Nous aurons l’occasion d’en observer un ultérieurement.
                                              Lorsqu’elles se nourrissent, les loutres poussent des cris qui ressemblent à s’y méprendre à des « gna-gna-gna-gna » humains.
                                              Leurs mimiques les font parfois ressembler à des « diables », auxquelles s’ajoute le craquement des parties dures des poissons broyés sous leurs puissantes mâchoires.

                                              D’autres photographies de loutres géantes ici.

                                              en réponse à : Philippe Destine #34732
                                              Philippe DESTINÉ
                                              Participant

                                                Photo numéro 02– – La rosace suspendue
                                                Brésil – Atlantic forest – Août 2022
                                                Sombre hummingbird – Aphantochroa cirrochloris – Colibri vert et gris

                                                Nous sommes au Brésil, dans la forêt Atlantique.
                                                São Paulo est au nord-est, à une centaine de kilomètres seulement.
                                                Quant à la mer, elle n’est qu’à cinquante kilomètres vers le sud.

                                                Ici, pas de jaguar. C’est l’un des royaumes des colibris et autres espèces d’oiseaux.

                                                Nous sommes en extérieur. Pas d’installation pour ces photographies, notamment pas de fond artificiel ni de flash. La lumière naturelle suffit et le 600mm f4 crée le flou dont il a le secret.

                                                Les colibris viennent prélever le liquide sucré disposé sur la fleur de la perche.
                                                Leur langue est constituée de 2 parties symétriques, rondes, qui s’enroulent sur elles-mêmes. Le nectar est capturé au sein de chacune d’elles et ramené dans le bec. L’opération est réalisée en moins de 75ms.

                                                Parfois, pour mieux se positionner par rapport à la fleur, le colibri vole en marche arrière. C’est le seul oiseau au monde qui en soit capable.

                                                D’autres photographies de colibris ici.

                                                en réponse à : Philippe Destine #34731
                                                Philippe DESTINÉ
                                                Participant

                                                  Photo numéro 01 – Jaguar en train de chasser
                                                  Brésil – Pantanal – Août 2022
                                                  Jaguar – Panthera onca – Jaguar

                                                  Nous sommes au Brésil, sur le cours d’eau Rio São Lourenço.

                                                  C’est le petit matin, encore frais.
                                                  Nous avons une belle lumière, douce et un peu chaude.
                                                  Nos embarcations avancent lentement et se dirigent vers un point de la rive où une vache morte est venue s’échouer il y a quelques jours.

                                                  Nous avons déjà vu un jaguar à cet endroit. Et comme il semble en avoir fait sa propriété, il y a des chances qu’il montre à nouveau ses moustaches.

                                                  Effectivement, il arrive et surveille le cadavre qui est gonflé comme une baudruche.
                                                  Mais il n’est pas seul.
                                                  Des oiseaux, des urubus noirs notamment, convoitent cette manne.
                                                  Quand le jaguar décide qu’ils sont trop près, il bondit, les yeux grands ouverts, fixés en direction des intrus.
                                                  Mais c’est trop loin pour attraper un oiseau.

                                                  Le félin retourne lécher sa vache. Tranquillement. Pour le moment du moins.

                                                  D’autres photographies de jaguars ici.

                                                  ————–

                                                  A noter : il y a un aspect important associé à l’engouement actuel pour les jaguars du Pantanal. Ceux que nous avons vus dans la zone visitée ne sont pas équipés de colliers GPS permettant de les localiser. Cela ne serait pas bon pour… le tourisme.

                                                  En corollaire, la circulation des bateaux à fond plat, équipés de puissants moteurs, parfois agglutinés par grappes autour des « spots », n’est pas toujours respectueuse des berges « flottantes », formées de végétation.

                                                  Ces dernières abritent de nombreuses espèces animales, qui y vivent ou les traversent.
                                                  On voit régulièrement ces végétaux ballotés au gré des vagues créées par les bateaux. Les oiseaux qui s’y posent sont alors entraînés dans un mouvement de va et vient qui n’a rien de naturel.

                                                  Photo d’illustration du propos ci-dessus :

                                                   

                                                   

                                                  • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 3 semaines par Philippe DESTINÉ.
                                                  en réponse à : Philippe Destine #34730
                                                  Philippe DESTINÉ
                                                  Participant

                                                    Bonjour,

                                                    Tout d’abord, un grand merci à Thierry de m’avoir mis le pied à l’étrier pour cette démarche d’adhésion à l’ASCPF.

                                                    J’ai attrapé deux « passions virales » dans ma vie : la photographie, un peu avant mes 15 ans, et celle des voyages, à l’aube de la trentaine.
                                                    Tout naturellement, les deux se sont couplées, pour ne plus se quitter.

                                                    Mais pourquoi est-ce que je fais de la photographie ?
                                                    Certes, sa pratique est un plaisir de chaque instant.
                                                    Mais je veux avant tout donner la possibilité à d’autres de découvrir des lieux, des situations, des sujets qu’ils n’auront peut-être jamais l’opportunité d’observer par eux-mêmes.

                                                    D’autre part, j’ai toujours à l’esprit que ma démarche photographique soit respectueuse de ces sujets, qu’il s’agisse par exemple de Himbas en Namibie, des lieux abandonnés de Chernobyl (où la mémoire des absents est omniprésente bien que les sites soient vides de quasiment toute présence) ou bien encore, bien entendu, lors d’approches de la faune et de la nature en général.

                                                    Si j’ai parcouru des centaines de kilomètres en trek, avec un appareil photo en main, je me suis également vite diversifié, me tournant vers des destinations où j’ai approché la faune sauvage. Cette orientation est restée un fil rouge pour la suite de mes pérégrinations.

                                                    Un mot de la technique : je suis technophile… pour ce que la technologie peut apporter de bon dans la pratique d’une activité. Mais elle n’est pas une fin en soi.
                                                    Cela me fait d’ailleurs repenser au stage en Dombes auquel Thierry et moi avons participé début juin. Nous faisions chaque jour une revue de 3 photos de chaque participant. A bien y réfléchir, à aucun moment nous n’avons parlé « matos ». Jamais… concentrés que nous étions sur les images et leur contenu. Voilà qui est agréable.

                                                    J’ai pris beaucoup de plaisir à rédiger ce texte d’introduction, ainsi que ceux qui accompagnent les photographies ci-dessous. En essayant, autant que possible, qu’ils complètent l’image, sans la remplacer, tout en la mettant en perspective en lui raccrochant une brève histoire.

                                                    Pour terminer, en rejoignant l’ASCPF, mon souhait est de partager avec les autres membres, dans les deux sens : apporter et recevoir nos approches et connaissances respectives.

                                                    Ainsi donc, au plaisir d’un prochain contact.
                                                    Bien à vous.
                                                    Philippe

                                                    A noter : en dehors de celles consacrées à « La Dombes 2024 », encore en cours de traitement, vous pouvez retrouver les photographies présentées ci-après, et bien d’autres, sur mon site http://www.philippedestine.com 

                                                    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 3 semaines par Philippe DESTINÉ.
                                                    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 3 semaines par Philippe DESTINÉ.
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